YAN, POLICIER - UNIS POUR LA SÉCURITÉ
Yan Bertrand est Major de police au poste de Police nationale de Petit-Quevilly. Il fait le point sur les actions menées par les forces de l’ordre pour garantir la tranquillité publique, aussi bien dans le quartier de la piscine que sur l’ensemble de la commune. « Je suis arrivé à Petit-Quevilly le 1er mai 2024 en tant que membre du GSQ (Groupe de Sécurité du Quotidien). Ce dispositif réunit plusieurs partenaires locaux : la mairie, les commerçants, les établissements scolaires, les bailleurs sociaux entre autres. L’objectif est de répondre aux attentes de chacun en matière de sécurité. Des réunions sont régulièrement organisées afin de réfléchir collectivement à des solutions durables face aux nuisances du quotidien : infractions routières, rodéos urbains, campements illicites…
Pour garantir l’efficacité de nos actions, nous collaborons étroitement avec la Police municipale, désormais implantée au cœur de l’avenue Jean-Jaurès. Ensemble, nous formons le GPO (Groupe de Partenariat Opérationnel), qui permet la mise en place d’interventions conjointes dans différents secteurs de la ville, notamment celui de la Piscine. Des patrouilles pédestres sont fréquemment réalisées, ce qui nous offre l’opportunité d’aller à la rencontre des habitants, d’échanger avec eux, de recueillir leurs réclamations, de transmettre des informations et, plus largement, leur offrir un cadre de vie plus apaisé.
Pour un quelconque besoin auprès de la police, nous sommes joignables 24h/24, 7j/7 au 17 ou sur masecurite.interieur.gouv.fr ».
FLORIAN, SKATEUR - MÊME LES LYONNAIS VALIDENT
C’est l’une des grandes nouveautés du quartier, située au cœur de la plaine des sports ! Le skatepark, d’une superficie de 730 m², offre aux usagers un espace convivial et agréable, adapté à une pratique variée, du débutant à l’expert. C’est Florian, 24 ans, qui en parle le mieux. Originaire de Lyon, il a posé ses valises pendant une semaine dans la région rouennaise. Skateur aguerri, il a longtemps cherché un spot qui pourrait répondre à ses attentes, avant de tomber sur celui de Petit-Quevilly, qu’il considère comme le plus complet. « Je suis venu pour quelques jours afin d’aider mon frère à emménager sur Rouen. J’ai découvert ce skatepark grâce à des recherches en ligne. Ce terrain est vraiment intéressant : il offre aux débutants la possibilité de s’initier au skate, au roller ou à la trottinette sans prendre trop de risques, tout en permettant aux plus expérimentés de se faire plaisir sur des zones plus techniques. Le bowl central est assez profond, ce qui permet de réaliser de belles figures. Le côté “street”, avec ses rails et ses curbs, est aussi très sympa à tester. C’est rare de trouver un terrain adapté à tous les niveaux, alors j’en profite à fond avant de repartir ! ».
De Lyon à Petit-Quevilly, la passion du sport ne connaît pas de frontières !
LUCIE, DIRECTRICE D'ÉCOLE - PICASSO, UNE TOILE D'APPRENTISSAGE !
Cela fait 13 ans que Lucie Gougeon travaille à l’école Picasso, située au cœur du quartier de la piscine. Elle y a d’abord exercé comme enseignante, avant de devenir directrice à temps plein en septembre 2023. À un an et demi du transfert du groupe vers le pôle scolaire Niki de Saint Phalle, elle évoque son quotidien.
« L’école compte 12 classes, soit 226 élèves à encadrer. Chaque jour, je m’occupe de la gestion administrative et de l’organisation générale. J’anime aussi les réunions avec les équipes pédagogiques et les représentants des parents d’élèves. Mon objectif est de maintenir un climat scolaire favorable à l’apprentissage. » Classée en Réseau d’Éducation Prioritaire (REP), l’école bénéficie de dispositifs spécifiques pour renforcer l’accompagnement des élèves, réduire les inégalités et améliorer les résultats scolaires. « Nous disposons de classes de CP et CE1 dédoublées, ce qui permet un suivi plus individualisé », précise-t-elle. « Tout au long de l’année, de nombreux projets sont mis en place pour garantir une progression harmonieuse et efficace des jeunes écoliers : Journée de la laïcité, de « L’Élogance », actions contre le harcèlement, fête autour du sport et du développement durable…, autant d’événements qui contribuent à l’épanouissement des enfants dans un environnement propice à leur réussite. Ces initiatives sont rendues possibles grâce à une collaboration étroite avec l’ensemble des partenaires : parents, personnel périscolaire, services municipaux, l’équipe de circonscription et bien d’autres encore. » À l’approche du déménagement, prévu en septembre 2026, l’équipe enseignante souhaite conserver une trace forte de l’école Picasso.
« Cette année, la documentariste Lydie Turco nous accompagne dans la réalisation d’un documentaire intitulé Ce(ux) qui reste(nt). Ce projet vise à immortaliser l’âme de l’établissement et du quartier à travers des photos, des reportages audios et des récits du quotidien, issus des élèves, des familles et des habitants du secteur. L’idée est de garder en mémoire les moments marquants que nous avons vécu ici, avant d’ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire au Pôle Niki de Saint Phalle ».
ABASS, COLLÉGIEN - AU COEUR DE L'ESPACE ADOS
Abass Kanoute, Quevillais de 12 ans, est un habitué du nouvel Espace Ados à la Plaine des sports. Chaque jour après l’école, ce jeune collégien ne manque pas une occasion d’y venir pour réviser, jouer et passer du bon temps avec ses amis. « Je suis en 5e au collège Fernand-Léger. À la sortie des cours, je vais directement à l’Espace Ados. C’est calme, parfait pour faire mes devoirs ou réviser. Et puis, je retrouve mes copains. Ensemble, on joue au foot, au ping-pong et bien souvent à la PlayStation ! Pendant les vacances, on peut aussi faire plein d’ateliers, comme des jeux de société. J’aime bien cet endroit : avec la Plaine des sports à côté, c’est facile de s’amuser en groupe. »
L’Espace Ados est ouvert aux collégiens et lycéens quevillais de 11 à 17 ans. Il suffit de s’y rendre directement pour s’inscrire. Renseignements au 02 35 62 14 33.
SABRINA, INVESTIE - UNE AIDE PRÉCIEUSE
Installé au cœur de la Plaine des Sports, l’Espace Insertion-médiation accueille des jeunes adultes et des demandeurs d’emploi en quête de repères. Cette structure municipale les accompagne dans leurs démarches administratives, les soutient dans leur retour à l’emploi et les oriente dans la construction de divers projets. Sabrina, Quevillaise de 26 ans, participe activement à plusieurs chantiers d’insertion, dont une action solidaire auprès des seniors de la résidence autonomie Flaubert. « Depuis quelques semaines, j’aide les personnes âgées à faire leurs courses. Je les accompagne dans les rayons en poussant le caddie. Ce moment partagé est aussi l’occasion d’échanger quelques mots, de tisser des liens ». Elle intervient également dans des opérations de ramassage de déchets, contribuant ainsi à l’amélioration du cadre de vie tout en percevant une rémunération qui l’aide à financer son permis de conduire. Au-delà de l’aspect financier, ces missions favorisent l’engagement, encouragent les rencontres et renforcent le lien social. L’espace Insertion-médiation s’affirme comme un levier d’autonomie et d’inclusion, en plaçant l’humain au cœur de chaque parcours.
JEAN-PAUL, RETRAITÉ - 40 ANS DE VIE DANS LE QUARTIER
Jean-Paul Cantarel, 76 ans, habite le quartier de la piscine depuis 1981. En plus de 44 ans, il a pu en observer l’évolution. Il raconte son attachement particulier pour ce secteur. « Cet espace a énormément évolué, notamment ces cinq dernières années. Certains immeubles ont disparu, laissant place à davantage d’espaces et surtout à plus d’activités pour les habitants, notamment grâce à la Plaine des Sports. Le quartier est enrichi par sa diversité. Je pense que ces nombreux aménagements vont permettre aux différentes générations de se croiser plus souvent, de mieux se soutenir et de développer le vivre-ensemble. À la retraite depuis plusieurs années, j’occupe mes journées au maximum. Je suis très investi aux côtés du CCAS : je participe régulièrement aux activités proposées et j’aide notamment à la distribution des chocolats en fin d’année. J’aime aussi me tenir informé de la vie de ma collectivité, en assistant aux conseils municipaux, aux commémorations et à de nombreux autres événements. Côté sport, je m’entretiens en allant souvent à la piscine et en participant aux sorties de randonnée pédestre. Le quartier me permet d’occuper pleinement mes journées, il bouge, il vit, et je m’y sens bien ».
TOUFIK, SALLE ALICE-MILLIAT - GARDIEN DE SON QUARTIER !
Toufik Toussnea, habitant du quartier de la piscine, travaille au service gardiennage de la Ville. Depuis son ouverture en été 2024, il est gardien de la salle de sport Alice-Milliat. Surveillance et entretien sont les tâches qui rythment son quotidien. Lui qui a vu le secteur évoluer d’année en année se dit pleinement satisfait des nouvelles infrastructures à disposition des Quevillais !
« Je suis gardien pour la ville depuis 2021. Ayant grandi au cœur du quartier de la piscine c’est une belle opportunité pour moi de travailler ici et d’être au contact des nombreux habitants. Tous les jours, je me charge de la surveillance de la structure et de la réception des différents publics. Ici nous accueillons les clubs de volley-ball, de badminton, de basket ainsi que le Ring Quevillais dans la salle de boxe. Les établissement scolaires Fernand-Léger, Lemonnier et Colbert sont aussi très souvent présents. L’une des parties les plus importantes de notre métier, c’est le nettoyage. Chaque jour j’entretiens la salle, le sol, les gradins, les sanitaires… Je fais en sorte que tout reste propre pour accueillir le public dans les meilleures conditions possibles. Ayant une bonne connaissance du secteur et de ses résidents, je suis souvent amené à échanger avec les familles. Un lien de confiance et de respect a pu se créer entre nous, c’est ce qui compte le plus pour faire évoluer positivement notre quartier ! ».
HADDA, GARDIENNE - PLUS QU'UN MÉTIER... UNE PASSION
Depuis 19 ans, Hadda Berrezkhami est responsable locale du bailleur Logirep dans le quartier de la piscine. Elle raconte ses missions du quotidien et le plaisir qu’elle prend à faire ce métier depuis presque deux décennies. « En tant que gardienne, je suis avant tout la principale interlocutrice des locataires situés dans l’un des 268 logements des immeubles Gauguin. J’accueille les personnes et je les renseigne en cas de besoin. Devoir gérer le maintien de la propreté, de la sécurité et de la tranquillité des locaux, c’est assurer le confort et l’apaisement de l’habitant, j’y tiens énormément ! Avec les équipes de Logirep, j’accompagne les locataires dans leurs démarches administratives. Pour cela, je trouve des solutions en les redirigeant vers les structures adéquates, par exemple le CCAS. Cette entraide, c’est une manière pour nous de lutter contre l’isolement et ainsi de former une petite communauté solidaire ! Les habitants me le rendent bien, je pense notamment aux jeunes qui viennent régulièrement en aide aux personnes âgées pour porter les sacs de courses. Ce vivre-ensemble, il se construit par ces petites actions, souvent anodines, mais ô combien importantes. Nous sommes épaulés par les services de la municipalité. C’est le cas de l’Insertion-médiation qui nous permet de maintenir une relation de proximité avec les jeunes du quartier. Une gardienne doit aussi gérer la fibre commerciale : effectuer l’état des lieux avant les départs, réaliser des visites, faire aimer le logement aux futurs locataires. Ce travail est très complet, passionnant et profondément humain ».
Avec bienveillance et dévouement, Hadda veille chaque jour sur les lieux et sur les vies qu’ils abritent.
VUE DE LA PLACE FLORENCE ARTHAUD
